Bertille Bak et le Louvre-Lens partagent une histoire commune née d’un territoire et d’une population profondément marqués par la mine. Pour l’artiste, ce territoire est un véritable ancrage familial mais aussi artistique, ses premiers projets s’étant construits avec la participation de ses grands-parents et de leurs voisins dans la cité minière 5 de Barlin dans le Pas-de-Calais (« T'as de beaux vieux, tu sais » 2007 , « Faire le mur » 2008, « Tu reviendras poussière » 2017).
Ce « coron ombilical », cet héritage familial date d’une époque qui n’est pas si lointaine où ses aïeux descendaient dans les galeries dès l’âge de 13 ans. Implanté sur un ancien puits de mine, le Louvre-Lens est depuis 10 ans le symbole fort du renouveau de tout un territoire porté par l’ensemble des partenaires et des habitants.
Ce musée qui écrit son histoire au fil du temps, patiemment mais avec beaucoup d’engagement, tient sa promesse d’être un musée autrement où l’on donne sa chance aux rencontres qui se présentent.
« À l'occasion de sa résidence de création à la Pinault Collection à Lens, j'ai pu découvrir son travail dans son atelier non loin du musée. Une relation particulière entre nous était née » Marie Lavandier.
Aujourd’hui, à l’heure où son oeuvre est désormais reconnue au plan national et international – Bertille Bak est nominée au célèbre prix Marcel Duchamp 2023 - le Louvre-Lens est heureux d’exposer ses travaux en parfaite résonance avec l’histoire passée et actuelle du musée.
Avec Power coron, Bertille Bak s’inscrit dans la relation personnelle et particulière que cultive le Louvre-Lens avec les artistes. Impulsée par Marie Lavandier pendant son mandat, cette ouverture à l’art contemporain s’invite régulièrement lors d’expositions personnelles ou de participation aux grandes expositions thématiques.
L'ensemble des informations est à retrouver dans le dossier de presse.
